Lorsqu’on aime une personne, on veut bien faire les choses, lui donner le meilleur de soi et être aimé en retour. En bons parents, on ne veut surtout pas se tromper, mal faire ou risquer de décevoir nos enfants. Alors on cogite beaucoup sur chacun de nos faits et gestes et on se remet en question (ce qui est, dans une certaine mesure, une bonne chose).
- Est-ce que j’ai bien fait ?
- Comment va-t-il/elle réagir ?
- Est-ce que je n’ai pas été trop sévère, trop laxiste ?
- Je ne passe pas assez de temps avec mon enfant.
- Je me suis énervé contre lui/elle et je le regrette.
Bref, on se met la pression.
À cela, vient s’ajouter l’environnement : les amis, la famille, la société. En plus du regard que l’on se porte, on prend aussi en compte celui des autres. Certaines personnes ne se privent pas de venir en rajouter une couche.
Mais pourquoi tu l’autorises à sortir ? Mais pourquoi tu l’empêches de regarder ce film ? Tu ne devrais pas faire comme ça. Avec tout ça, la pression monte encore plus et notre sensation de ne pas être à la hauteur avec. Et voilà, c’est un nouveau coup de fouet qu’on s’inflige.
Finalement, ce qui nous fait nous sentir mal, ce sont toutes ces phrases qui fusent dans notre tête et qui nous font douter de notre capacité à être un bon parent. Ce sont nos interrogations et nos remises en question par rapport à nos valeurs. Admettons que pour vous, il est très important d’être à l’écoute de vos enfants. Vous pourriez culpabiliser de ne pas avoir accordé assez de temps à votre petit trésor quand il vous racontait sa journée. Cela est dû aux pensées que vous vous dites au sujet de la situation.