Le changement est le fait de modifier quelque chose, de passer d’un état à un autre. C’est une modification profonde. Un changement rompt les habitudes et bouleverse l’ordre établi (définition inspirée du Larousse).
Qui dit changement, dit saut vers l’inconnu. Les repères que nous avons eus jusqu’alors sont lâchés et nous avons besoin d’en retrouver ou d’en créer de nouveaux. Pourtant nos repères sont une base qui contribue à notre équilibre et à notre sérénité. En changer peut nous faire perdre pied.
Dans le changement, on sait ce que l’on perd, mais on ne sait pas ce que l’on gagne. Notre instinct de survie nous met en alerte face à l’inconnu qui peut s’avérer dangereux. Partir à la recherche d’une nouvelle grotte pour un homme préhistorique signifie se mettre en danger (possibilité de rencontrer des prédateurs, d’affronter une météo peu clémente, de dormir dehors et être vulnérable…) et donc risquer de mourir.
D’une façon plus personnelle, nous avons vécu pendant des années en nous considérant d’une certaine façon (un corps comme ci, un caractère comme ça…). Si nous devons changer, qui devient-on ? Est-on toujours nous-même ou sommes-nous en train de devenir quelqu’un d’autre ? Changer peut inconsciemment être perçu comme une infidélité envers soi, un peu comme si on reniait une partie de nous-même. La question des réactions de l’entourage se pose aussi. Comment le changement va être pris ? Serais-je toujours la même personne à leurs yeux ? Vont-ils être déçus ? M’aimeront-ils toujours ?
Mais alors comment accepter de changer malgré nos réticences et nos peurs ?